Les deux hommes n’ont pas de jumelles. Il se déroule dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 dans l'océan Atlantique Nord au large de Terre-Neuve. Dans les articles de presse, les détails sensationnels oscillant entre le sordide et l’héroïque le disputent à la stupeur et à l’indignation. Sur la passerelle, le premier officier Murdoch avait immédiatement fait, , par précaution, puis l’on avait réveillé les autres officiers et les responsables de la, Une collision en forme de blessure mortelle, Le Titanic, histoire et naufrage d'un paquebot de légende, Il était une fois le Titanic, 37 secondes pour changer le cours de l’histoire, La série d’articles que propose le Wikipédia francophone sur le Titanic, Les beautés grandioses englouties du Titanic, Il était une fois le Titanic (Gérard Jaeger), La table du Titanic, 40 recettes avant l'iceberg, 24 heures pour refaire l'histoire du monde (Nantes). else if (typeof target.style.MozUserSelect!="undefined") //Firefox route En se basant sur l’étude des courants marins, l’auteur Richard Brown a ainsi théorisé qu’il serait venu du fjord de Jakobshavn, où des veines de charbon affleurent sous les glaciers. Le quatrième officier Boxhall calcule à la hâte la position du navire pour que les opérateurs radio puissent la transmettre, obtenant 41°44’ de latitude nord pour 50°24’ de longitude ouest. À l’époque, il n’y avait pas de signification précise aux fusées de couleur blanche, et elles pouvaient être aussi bien employées comme signal de détresse que pour intimer à un autre navire l’ordre de s’arrêter…. target.onselectstart=function(){return false} La manœuvre des radeaux « A » et « B », en revanche, s’avéra beaucoup plus difficile, car les deux embarcations se trouvaient sur le toit de la passerelle, au pied de la cheminée numéro un. Lorsque la partie arrière est tombée comme une pierre au fond de l’océan, ces facteurs se sont combinés à une force verticale pour laquelle la coque n’était pas prévue, faisant s’effondrer les ponts les uns sur les autres. Vers 22 heures 20, le Californian, qui faisait route vers Boston, « trébuche » sur un vaste champ de glace flottante. Rongé par des bactéries qui se nourrissent de fer, il disparaît à raison de 180 kilogrammes par jour, transformé en interminables pendeloques de rouille. Lorsque la mer atteint le somptueux grand escalier des premières classes, son poids a tôt fait d’en briser la fine verrière. Sans parler du fait que même s’il n’a pas encore été jugé pour sa conduite, le commandant du Costa Concordia s’est manifestement montré infiniment moins prudent que le capitaine Edward Smith à bord du Titanic, au soir du 14 avril 1912. Prenant des risques insensés, il fonce à travers le champ de glace, ralentissant à peine au voisinage des plus gros icebergs. Il n’y a aucune houle pour faire écumer les vagues qui pourraient se briser à leur base, et seulement la faible lumière des étoiles pour se refléter dans la glace. Inévitablement, la tragédie qui s’était déroulée un siècle plus tôt dans l’Atlantique Nord s’est rappelée à notre (bon ?) Ils mirent en évidence cinq ou six brèches majeures dans la coque, cohérentes en localisation et en superficie avec les données du naufrage. } Il a fait couper le chauffage et l’eau chaude à bord de son navire. Faute d’en être équipées, les hélices du Titanic tournaient librement. Il ne restera plus aux forts courants marins de la région qu’à disperser la rouille, et le fier transatlantique sera alors définitivement redevenu poussière. Rien de similaire n’avait jamais été rapporté auparavant, et personne n’aurait imaginé un scénario aussi invraisemblable. Paradoxalement, comme le souligne Gérard Jaeger, le Titanic aurait sans doute été oublié depuis longtemps s’il avait mené à bien son voyage inaugural. Une rapide vérification permet de confirmer la nouvelle. Le lancement du Titanic a déjà été retardé de plusieurs semaines, des millionnaires, tel Benjamin Guggenheim, ont réservé leurs places. Ce triste témoignage fut ramené sur l’épave au cours de la plongée suivante. Des médias britanniques, Ceux-ci indiquaient avoir croisé un vaste champ de glace. L’histoire de l’épave du Titanic est aussi fascinante que celle du navire lui-même, et depuis sa redécouverte en 1985, elle a fait l’objet d’études détaillées qui ont apporté beaucoup à la connaissance du Titanic, de sa carrière, et de sa fin. Le naufrage de cette réplique flottante de la société occidentale de 1912 ne pouvait qu’exciter les tentatives pour en faire un symbole. De leur inspection émerge une réalité implacable : le navire semble faire eau sur environ un tiers de sa longueur, soit quelques 90 mètres. Une fin brutale était sur le point de frapper le Titanic. Il en déduit que la brèche doit s’étendre sur une surface de plus d’un mètre carré. Ce sort inéluctable est d’ailleurs un des enjeux de l’affrontement entre ceux qui souhaitent préserver l’épave en l’état comme un mémorial, et ceux qui en justifient l’exploitation commerciale par l’opportunité de sauvegarder de cet anéantissement programmé ce qui peut l’être encore. L’inclinaison croissante de la coque vers l’avant la soumet à des contraintes pour lesquelles elle n’est pas conçue, et le navire grince et craque de toutes parts. Ils reconnurent en lui Thomas Andrews. On songea aussi rapidement à renflouer le navire, le premier projet sérieux allant dans ce sens remontant à 1914. Eussent-elles été prolongées plus haut, les cloisons étanches n’auraient sans doute rien changé à l’issue du drame. Au même moment, l’inondation du navire s’accéléra brusquement. Une démonstration parlante des progrès de la sécurité maritime au cours du siècle écoulé, d’autant plus si l’on considère les conditions désastreuses dans lesquelles s’est déroulée l’évacuation – gîte à 80 degrés et absence d’entraînement préalable. Les passagers du navire sauveteur donnèrent aussi manteaux et couvertures. Pourtant, le récit des deux marins du Californian fait apparaître certaines incohérences. Pour 1.500 morts sur 2.200 personnes pour le Titanic, on en dénombrera 32 sur le Costa Concordia, qui transportait plus de 4.000 passagers et membres d’équipage. En outre, l’accroissement de la taille allait de pair avec celui de la sécurité. L’incident ne fit aucune victime, mais demeura controversé : l’Amirauté mit en cause l’énorme déplacement du paquebot dans les eaux étroites du chenal, qui aurait littéralement aspiré le croiseur vers lui. En outre, une conférence internationale se réunit à Londres en 1913. Comme toutes les épaves, celle du Titanic est devenue comme une oasis dans les grands fonds arides de l’Atlantique nord. Le lieutenant et une vingtaine d’autres hommes, dont les opérateurs radio Bride et Phillips, se hissent finalement sur les radeaux A et B : le premier a pris l’eau, le second est complètement retourné. Il n’était pas possible d’achever ce tour d’horizon sans un post-scriptum venu des profondeurs. D’innombrables idées furent avancées dans ce but au cours des décennies suivantes, de la plus saugrenue à la plus réaliste. Sans elle, le Titanic aurait sombré dans le néant obscur et écrasant de l’insignifiance. • Pour suivre les dernières actualités en direct sur, • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du, Dans les Alpes, une frontière fermée à double tour pour les migrants, La double peine sanitaire de ce jeune ostréiculteur, 5 alternatives au fromage à raclette traditionnel, Le désarroi de cette station de ski familiale des Hautes-Alpes face à la fermeture, Un livreur sans papiers raconte sa vie pendant le confinement, Comment cette productrice de sapins fait face à la crise sanitaire et écologique, Le classement des masques selon leur efficacité face au coronavirus, Pourquoi ce garde forestier s’inquiète pour sa profession et la forêt, Il a nagé 500 kilomètres dans le “continent de plastique” et fait une découverte inquiétante, Parler ou pas arabe en France ? Pour le profane, le Titanic semblait pouvoir se maintenir à flot, mais Thomas Andrews savait pertinemment qu’il n’en était rien. En février 2012, le milliardaire australien Clive Palmer [2] dévoile les plans d'une réplique du Titanic de 1912, le Titanic II, qu'il prévoit de faire construire par le chantier naval chinois CSC Jinling Shipyard, et d'exploiter avec une compagnie du nom de Blue Star Line [3], entre l'Europe et les États-Unis. En bloquant les hélices, ce dispositif aurait permis de passer de la marche avant à la marche arrière en quelques secondes, facilitant ainsi l’arrêt du navire en cas d’urgence. Pendant que les uns restaient aussi longtemps que possible à leurs postes pour fournir de l’électricité au navire, les autres éteignaient et ventilaient les chaudières en passe d’être inondées, pour éviter qu’elles n’explosent au contact de l’eau glacée. Peut-il avoir été le navire vu depuis le paquebot tandis qu’il coulait ? Si bien que de manière générale, les canots portant des numéros impairs, sur tribord, furent plus remplis que ceux de bâbords, aux numéros pairs. Seul bémol : c’est la nouvelle lune, et la luminosité est donc extrêmement faible. Elle aussi est enfoncée profondément dans la vase, si bien que les énormes hélices en bronze ne sont pas non plus visibles. Si on sait que certains employés de la White Star ont fait preuve d’un zèle excessif à cet égard, il est toutefois à peu près certain qu’aucun ordre explicite n’a été donné dans ce sens. Le tout est agrémenté de textes qui rappellent des événements importants et des anecdotes sur certains des passagers. Puis, quittant cet endroit lugubre, le Carpathia mit le cap sur New York – non sans avoir récupéré les canots proprement dits. Robert D. Ballard, qui allait retrouver l’épave du navire soixante-treize ans plus tard, a ainsi pu comparer le Titanic à une « mille-feuilles flottant ». Tout ce qui n'est pas représenté, ce sont les figures humaines. Titanic, Inc. et du Woods Hole, la dernière campagne sur site a été organisée en août 2010. On en voudra pour preuve le titre d’un ouvrage récent du célèbre militant écologiste Nicolas Hulot, Le Syndrome du Titanic. De tels exemples peuvent être multipliés à l’infini. Le glacial fautif n’avait pas tardé à disparaître dans le néant d’où il avait brutalement surgi, laissant le Titanic faire face, seul, à sa destinée. Le sillage de l’épave, en exerçant sa contrainte verticalement plutôt qu’en biais, a parachevé le tout. 1 – INTRODUCTION. Le commanditaire cria malgré tout victoire quand la seconde expédition localisa une mystérieuse « hélice » en 1981, mais la campagne menée en 1983 ne la retrouva pas et l’épave du Titanic garda son secret. Ceux qui ont « bu la tasse » doivent affronter un froid glacial, de même que ceux qui n’ont pas eu la présence d’esprit de se munir de vêtements chauds avant d’embarquer dans les canots. L’expédition, après moult scrupules, s’enhardit à remonter à la surface un coffre, qui se révéla rempli de… sédiments, son fond ayant été entièrement rongé par la rouille. Les uns comme les autres étaient desservis par toute une armée d’employés, stewards, femmes de ménage, serveuses, cuisiniers, qui travaillaient à toute heure du jour et de la nuit pour des salaires souvent modestes. De ce fait, un printemps précoce avait commencé à faire fondre, en avance sur le calendrier habituel, les glaces de la banquise arctique. Il se précipite sur le téléphone qui le relie à la passerelle et en informe le sixième officier Moody. De fait, le sister-ship du Titanic est entré en collision, au cours de son existence, avec trois navires (le Hawke en 1911, un sous-marin allemand en 1918, et un bateau-phare en 1934), endommageant gravement le premier et coulant les deux autres, sans que l’on constate de faiblesse dans ses matériaux constitutifs. En outre, on n’avait pas jugé nécessaire d’installer dans les machines un inverseur de propulsion. À 2 heures 05, il quitta finalement, lui aussi, le Titanic – après une nouvelle bousculade qui obligera le commissaire McElroy à tirer, lui aussi, plusieurs coups de feu en l’air. L’esprit humain aime les choses simples et laisse peu de place à la nuance. Si la question du « comment » paraît désormais réglée faute de pouvoir procéder à des constatations plus directes, celle du « pourquoi » demeure l’objet d’une vive controverse. D’autres auteurs affirment, en se basant sur les archives de la compagnie, que ces rivets en fer forgé ont été choisis non en raison de leur coût moindre, mais parce qu’ils étaient disponibles dans des délais courts. Il est réputé pour être le plus grand et le plus luxueux jamais construit au moment de son lancement. Elles auraient même pu se révéler contre-productives, en augmentant la probabilité de ne pas voir l’iceberg. Il est à peu près certain que ce sont celles que le Carpathia, alors en route vers les lieux du drame, a tirées pour signaler sa présence aux naufragés. C’est son dernier ordre. Pire, l’iceberg fatidique était peut-être… noir. L’épave est à l’image du géant des mers qu’était le Titanic lorsqu’il naviguait, et même dans l’obscurité abyssale qui constitue désormais son tombeau, le paquebot continue à inspirer l’emploi de superlatifs. En effet, vérifications faites, le Samson était supposé se trouver à quai en Islande dès le 20 avril, ce qui rendait totalement improbable sa présence à proximité du Titanic cinq jours plus tôt. L’angle formé par le Titanic et la surface de l’eau commence à devenir effrayant, et les hélices sont maintenant complètement hors de l’eau. Non seulement les cales avant font eau, mais c’est également le cas de la chaufferie numéro 6, et dans une moindre mesure de la numéro 5. Le détail le plus connu concerne naturellement les embarcations de sauvetage : le Titanic en emportait vingt, pour une capacité d’emport de 1.178 places en tout. Dès 1986, Ballard fit campagne avec succès pour que le Congrès des États-Unis vote une loi protégeant le site contre ce genre de pillage, mais le Titanic Maritime Memorial Act qui en résulta était inapplicable en pratique, puisque l’épave gisait dans les eaux internationales. Enfin, l’espace fourni par les grands paquebots permettait d’y installer de luxueuses facilités, à même d’attirer une clientèle richissime : celle de la haute société d’Europe et d’Amérique, qui passait régulièrement d’un continent à l’autre – que ce soit pour affaires ou pour agrément. Le Carpathia étant un navire déjà ancien, sa vitesse maximale est de l’ordre de quatorze nœuds seulement, ce qui indique un temps de parcours d’environ quatre heures. Pavoisé sur toute sa longueur, le Titanic appareilla de Southampton dans la liesse. Ce câblier avait été hâtivement affrété par la White Star Line et reconverti en morgue flottante, car il avait la macabre mission d’aller récupérer les corps des victimes. Une fois le dernier canot à la mer, on se tourna vers les quatre radeaux démontables. Sur la passerelle, le premier officier Murdoch avait immédiatement fait sceller les cloisons étanches, par précaution, puis l’on avait réveillé les autres officiers et les responsables de la White Star Line présents à bord. L’hiver 1912 avait été, en fait, plutôt doux à l’échelle globale. Nabil Wakim raconte la “triple honte” des enfants d’immigrés. Le Titanic sombre au cours de son voyage inaugural, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Associés à la découverte du navire, les Français étaient absents de cette nouvelle aventure. De leur côté, les navires qui se sont déroutés pour aller au secours du paquebot ne ménagent pas leur peine, particulièrement le Carpathia. Un peu plus tard, le second officier Lightholler constate que la température de l’air est descendue à 0°C, ce qui aurait pour fâcheuse conséquence de faire geler les réservoirs d’eau potable. Ils donnèrent donc priorité à l’envoi des messages pour lesquels ils étaient payés, et négligèrent certains des avertissements émis par les autres navires – soit en ne les transcrivant pas, soit en ne les transmettant pas à la passerelle. La commission américaine siégea à compter du 19 avril et rendit ses conclusions le 23 mai. Les ordres alors donnés par Murdoch, l’officier le plus élevé en grade présent sur la passerelle, sont encore aujourd’hui l’objet de controverses parfois féroces. Capté par la station radio du cap Race, à la pointe sud-est de Terre-Neuve, le message du Titanic est relayé aux autres navires qui croisent dans les environs. Dans les profondeurs, l'épave est soumise à un cocktail de facteurs naturels particulièrement éprouvant. L’Institut océanographique de Woods Hole finit par s’associer avec l’Ifremer – l’Institut français de recherche sur la mer – en vue de mener des recherches communes. Les rivets qui maintenaient ensemble les plaques de la coque étaient en acier sur la partie centrale du navire, mais en fer forgé à l’avant et à l’arrière. if (typeof target.onselectstart!="undefined") //IE route La chance, toutefois, finit par leur sourire. On a beaucoup glosé sur cette absence, probablement due à un oubli au départ de Southampton, au point d’en surestimer grandement l’impact sur la suite des événements. On fait ainsi le plein, à commencer par près de 6.000 tonnes de charbon. Toutefois, l’interprétation à donner à ce fait demeure controversée. En plus des forts courants qui la balaient, elle doit affronter le pouvoir corrosif du sel mais aussi des bactéries mangeuses de métal. Mais dans les entrailles du navire surchauffées, soutiers et chauffeurs comprirent que quelque chose de grave s’était produit lorsque des flots d’eau glacée se déversèrent sur eux. Il était tard, et peu de passagers avaient remarqué la collision. Il s’agit bien d’une des chaudières du Titanic, probablement une de celles arrachées à la chaufferie numéro 1 lorsque le navire s’est brisé en deux. S’il était relativement petit en tant que sous-marin, étant biplace, Alvin n’en était pas moins trop imposant pour aller explorer les recoins les moins accessibles de l’épave. Aussitôt après, les câbles qui soutiennent la cheminée numéro un cèdent, et celle-ci s’écroule vers l’avant. Le 13 avril dans la soirée, la température chuta encore, annonçant la proximité des glaces. Alvin déposa d’ailleurs une plaque à la mémoire des victimes sur la poupe de l’épave. Tandis que les stewards s’affairaient à réveiller les passagers et à leur signifier l’abandon du navire, on distribuait les gilets de sauvetage sur le pont des embarcations et le pont-promenade. Mais en 1912, le transport aérien est encore très primitif : la première traversée de l'Atlantique en avion date de 1927, et il n'y … Impossible toutefois d’affirmer avec certitude que le Samson et le « navire mystère » ne faisaient qu’un. À la température qui règne aux profondeurs où gît le Titanic, l’activité bactérienne est à ce point ralentie que le processus de décomposition ne peut pratiquement pas s’effectuer. Il était 23 heures 40, le paquebot s’était immobilisé, et il fallait maintenant vérifier si l’iceberg avait causé des dommages sous la ligne de flottaison. Il fallait bien ça, car rien qu’en restant à quai, le navire en consomme soixante tonnes par jour uniquement pour s’éclairer et se chauffer. Sachant leur capacité totale – 1.178 places – un simple calcul suffisait à comprendre que plus de mille personnes accompagneraient le Titanic dans les abysses. Il faut des responsables et il faut aussi tirer les conséquences du drame. Le Titanic appartenait à une compagnie de navigation maritime : la White Star. Le Hawke était plus endommagé que l’Olympic (sa proue était complètement écrasée), mais le paquebot était suffisamment touché pour devoir être mis en réparation à Belfast. L’évacuation proprement dite débuta à 0 heures 25, les premiers passagers prenant place dans les chaloupes. On en veut pour preuve les statistiques brutes issues de la liste des victimes. Il est certain que le premier fut de faire mettre la barre à tribord toute, c’est-à-dire à droite. else //All other route (ie: Opera) Bien que le Titanic soit une sépulture de masse, les restes humains qu’il a renfermés ont disparu depuis longtemps. Tous droits réservés. C’est également à bord d’Alvin qu’avaient été découverts les « fumeurs noirs », ces sources d’eau chaude des grands fonds autour desquelles se développent de véritables écosystèmes d’organismes extrêmophiles en tous genres. Là où Argo et Jason n’avaient été capables de prendre que des photos en noir et blanc à la verticale, Alvin et Jason Junior permirent de ramener du fond d’innombrables clichés en couleur et sous tous les angles. Cet optimisme démesuré limita la plupart des velléités à de simples vœux pieux. Quant aux plus riches, ils profiteront d’un luxe jamais vu jusque-là sur les océans du globe. Le Titanic, restera à jamais un mémorial maritime en hommage aux victimes A l’initiative de R.M.S. Une fois celui-ci détaché pour une raison quelconque, le corps disparaît à jamais dans les profondeurs. Les officiers s’efforcent de donner leurs ordres dans un vacarme assourdissant, car la vapeur des chaudières qu’on ventile s’échappe des cheminées à grand bruit. C’est dans cette plaine abyssale désolée, qui dans ce secteur se trouve à près de quatre kilomètres de la surface, qu’il fallait chercher l’épave. Combien n’ont compris que le navire sombrait qu’en voyant l’eau inonder leurs cabines ou leurs dortoirs ? Pour la financer, il s’associa à une compagnie privée américaine, Titanic Ventures Inc. – la contrepartie étant que celle-ci aurait le droit d’exploiter commercialement ce qui serait remonté à la surface. Ce qui est certain, c’est le Titanic parvint à tourner mais ne put éviter complètement l’iceberg. La profondeur moyenne des Grands Bancs est de l’ordre de la centaine de mètres, mais en allant vers le sud, le fond de l’océan s’enfonce, d’abord abruptement, puis en pente douce. Le naufrage du Titanic, plus grandes des catastrophes maritimes, permit d’améliorer singulièrement la sécurité à bord des paquebots, qui demeurèrent pendant plusieurs décennies encore le principal moyen de transport transatlantique. Ce dernier reçoit presque aussitôt les appels de détresse du Titanic, mais il se trouve à près de soixante milles de la position indiquée. Cette nouvelle démonstration de la fiabilité toute relative du témoignage humain donnera lieu, là aussi, à controverse, jusqu’à ce que la découverte de l’épave ne vienne confirmer que le Titanic avait bien coulé en deux morceaux. L’accident dont vient d’être victime le Titanic est tout simplement hors normes. Le bilan du naufrage du Titanic . Bien plus tard, des tractations quadripartites aboutirent à la signature, en 2000, d’un accord entre le Canada, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis – mais seuls ces deux derniers pays le ratifièrent. Des conditions finalement assez semblables, fût-ce symboliquement, à celles qui règnent dans l’abysse où il repose à présent. Impossible également de ne pas envisager que les officiers et passagers du Titanic ayant dit apercevoir le fameux navire ne se soient pas tout simplement mépris. Sur le paquebot comme autour, l’heure est désormais au « chacun pour soi ». Mais sur un navire, les commandes sont inversées, et une telle manœuvre a en réalité pour effet de faire virer le bateau vers bâbord, c’est-à-dire la gauche. Ces suggestions portèrent leurs fruits, les autorités ayant au moins la sagesse de tirer les conséquences pratiques du naufrage du Titanic. Ces derniers y enfantent donc des icebergs teintés de noir. Le seul problème est qu’une statistique n’est qu’une donnée, pas une preuve. L’élan de sa chute de près de quatre kilomètres a aussi profondément enfoncé la proue dans les sédiments marins, de plus de vingt-cinq mètres par endroits. Dans le sauve-qui-peut général, une foule apeurée tente désespérément de s’accrocher à la poupe qui s’élève de plus en plus. Les navires dévolus au transport des passagers furent enfin pourvus obligatoirement d’un nombre suffisant de places dans leurs canots de sauvetage, embarcations qui devaient par ailleurs être munies de radios. Tout à l’arrière, les énormes hélices en bronze, inertes, étaient à présent visibles. La reconstitution de l'événement inclut le choc avec l'iceberg, l'arrêt complet du bateau, la tentative de fuite par les bateaux de sauvetage, et même des scènes de l'intérieur en train de se remplir d'eau. Plusieurs d’entre eux mourront d’hypothermie avant d’être secourus, dont l’opérateur radio Jack Phillips. Le RMS Titanic était un paquebot britannique ayant fait naufrage lors de son voyage inaugural au large de Terre-Neuve, à la suite d’une collision avec un iceberg survenue dans la nuit du 14 avril 1912. On sait que 80% de la masse des icebergs se trouve immergée, mais le contact permanent avec une eau de mer plus chaude finit par les éroder, déplaçant leur centre de gravité vers le haut. Eût-elle débouché sur un autre drame que la témérité de Rostron lui aurait sans doute valu d’être fustigé comme le dernier des imbéciles, mais le sort resta de son côté et le capitaine du Carpathia allait entrer dans l’histoire maritime en héros. Sa première action, aussitôt après avoir donné l’ordre d’abandonner le navire, fut de charger les deux opérateurs radio, Harold Bride et Jack Phillips, d’émettre des appels de détresse. Certains tombent et glissent, d’autres se jettent à l’eau. L’idée de retrouver le Titanic remonte pratiquement au lendemain de son naufrage. Mais dans les entrailles du navire surchauffées, soutiers et chauffeurs comprirent que quelque chose de grave s’était produit lorsque des flots d’eau glacée se déversèrent sur eux. Un iceberg ! Le drame du Titanic s’arrêtera-t-il là, ou jouera-t-on les prolongations ? L’incendie de la soute à charbon fut rapidement confiné et n’eut finalement pas de conséquences sur le cloisonnement interne du navire. La partie arrière, en revanche, est en bien pire état, au point d’en être méconnaissable.